Hidalgo, “La hélice barroca” Revista de estudios literarios latinoamericanos
Número 9 / Diciembre 2020 / pp. 138-176 155 ISSN 2422-5932
el antiguo sentido una ciencia humana pero tampoco era todavía una
ciencia natural– entrará así de lleno en el paradigma de las ciencias
naturales. Desde esta perspectiva, la lingüística será, para Chomsky,
una parte de la psicología (“linguistics is part of psychology; I cannot
conceive of it in any other way” [1979: 43]), de modo que “psychology
of language, properly understood, is a discipline which embraces the
study of the acquired system (the grammar), of the methods of
acquisition (linked to universal grammar), and models of perception
and production, and which also studies the physical bases for all of
this. This study forms a coherent whole” (44). Psicología en la que
surge también la gramática universal y la capacidad de adquirirla, y que
reposa sobre fundamentos biológicos (63)
. El lenguaje, de ser la clave
de bóveda del sistema del saber, pasa a ser un saber regional de la
psicología cognitiva: “Linguistics is one part of cognitive psychology:
a part that is relatively easy to isolate. Language is a system (very rich,
to be sure) but easy to isolate, among the various mental faculties ”
(66). De ese modo, el generativismo supone un espacio de
inteligibilidad en el que, abolida la crisis, puede volver a pensarse en
términos naturalistas.
“Of course, this is on the assumption that the human mind is part of nature, that it is a biological
system like others […]. Human reason, on this view, is not the universal instrument that Descartes took
it to be but rather a specific biological system” (Chomsky: 66).
En su artículo en Qu’est-ce que le structuralisme?, François Wahl, editor de Seuil y compañero sentimental
y posterior albacea de Severo Sarduy, distingue dos momentos propios al generativismo: por un lado, el
que corresponde al análisis gramatical y formal, heredero del estructuralismo; por el otro, el que remite
a la cuestión psicológica, heredero de la tradición cartesiana. “En vérité”, dice Wahl, “il semble bien que
se confondent ici deux âges et deux démarche” (333). Pues si la primera se mantiene dentro de la línea
del estructuralismo, la segunda supone “un repli de la production théorique sur le donné naturel”. Y ello
“implique une défiance au regard, justement, de la théorie ; il refuse la suffisance du discours de la
rationalité. Il enveloppe un reflux du formel sur le substantiel (il faut qu’il y ait quelque parte un support
aux opérations), du rationnel sur l’être (il faut que les opérations soient la propriété d’une nature), du
nécessaire sur l’universel (il faut que ce qui ne peut s’éviter soit inné). Mouvement rétrograde qui contredit
au rationalisme structuraliste, comme contredisait à la physique galiléenne la recherche d’une assignation
des rapports en propriétés”. Los planteamientos chomskianos remiten a una problemática pre-teórica, si
por teoría entendemos aquí el ámbito que conecta todos esos campos mostrando que no hay puros hechos,
sino que éstos dependen de un discurso. “C’est pourquoi il nous semble qu’il faut toujours préférer, dans
les énoncés de Chomsky, l’exploration des structures superficielles et profondes à l’enquête sur la
compétence, avec ce qu’elle enveloppe éventuellement de psychologisme et qui, pour finir, s’explicite
dans une réflexion sur les facultés. C’est pourquoi aussi il me semble qu’une élaboration théorique
remarquable comme celle apportée ici par Dan Sperber fait, chaque fois qu’elle débouche sur l’idée d’une
nature humaine et de conditions propres à notre pensée, retour à une problématique pré-théorique : la
construction de raison s’abîme dans une idéologie du donné”. “On comprend sans doute ici mieux que
nulle part ailleurs ce que nous disions en commençant : que le structuralisme est la première accession
d’un certain ordre de faits à l’élaboration formelle-rationnelle. Et l’on saisit du même coup ce qui à